28.10.11

Les courses

La plupart des "jeunes" cavaliers n'aiment pas les courses hippiques  Sois disant parce que on pousse le cheval, parce que on lui donne des coups de cravache.
Moi j'étais comme ça... mais j'ai changé de point de vue.
Edgar Prado - Barbaro
Les courses, c'est un peu une liberté, leur instinct naturel. Ils sont libres de galoper, rien ne les gêne, rien ne les contraints. Je parle surtout pour les courses de plat au galop. Après les courses d'obstacles, c'est autre chose.
Maintenant, pour les course de trot attelé, je n'aime pas trop le fait qu'on contraint le cheval à rester au trot et qu'on lui apprenne à ne pas galoper ; mais ce n'est pas une violence, c'est ce que l'homme veut, le cheval s'y habitue. Pour cette article, je parle surtout de violence physique.
C'est vrai que les coups de cravaches à répétition, c'est très barbare. D'ailleurs, on dit qu'il y a une réglementation pour le nombre de coups mais est-ce qu'on surveille vraiment cela ?

Il y a aussi l'entrée dans les stalles de départs dont je pense qu'on pourrait faire des départs d'une autre manière. Je ne vois pas tellement l’intérêt de faire des stalles aussi fermées. Je pense qu'on pourrait enlever le toit, ce sera moins obscure pour les chevaux. Ça éviterait que les chevaux paniquent.

Le monde des courses en lui-même, je n'aime pas. Les gens s'intéressent aux courses pour les paris et non pas pour les chevaux mais juste pour l'argent. Les propriétaires ne veulent que la victoire de leur cheval. Ils engagent un entraîneur, un jockey et attendent juste le résultat. Les courses sont associés à l'argent et dès que le cheval ne peut plus courir par manque de performance ou pour problèmes de santé, la boucherie est vite envisagée.

Pour le cheval, il n'y a pas réellement de soucis à se faire mais c'est la mentalité des parieurs et des propriétaires qui font outrage.

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